Le cerisier Duroni est une variété ancienne originaire d’Italie, particulièrement cultivée en Émilie-Romagne. Apparue au XIXᵉ siècle, elle est réputée pour son arbre vigoureux, au port étalé et à la croissance rapide. Il est apprécié pour sa productivité régulière et ses gros fruits à la robe sombre. La peau, d’un rouge foncé presque noir à maturité, renferme une chair ferme, sucrée et peu acidulée, très prisée pour la consommation fraîche.

Ce cerisier n’est pas autofertile : il nécessite un pollinisateur compatible comme Van, Burlat ou Hedelfingen pour une fructification optimale.

La récolte se fait de fin juin à début juillet, selon les conditions climatiques locales.

Le cerisier est un arbre fruitier dont l’histoire remonte à la préhistoire, bien avant sa domestication. Des recherches paléo-botanique montrent que des espèces sauvages de cerisiers existaient déjà il y a des millions d’années.

Les premières traces de culture du cerisier remontent à la Mésopotamie et à l’Antiquité, où les Grecs et les Romains l’ont largement répandu autour de la Méditerranée. Les Romains, en particulier, ont joué un rôle clé dans la diffusion du cerisier en Europe grâce à leurs échanges commerciaux et leurs conquêtes.

On estime qu’il existe plus de 1 000 variétés de cerisiers cultivées dans le monde.

En Asie, notamment au Japon, le cerisier a acquis une signification culturelle très forte. Le sakura, ou cerisier japonais, est célébré chaque printemps lors du hanami, une tradition qui consiste à admirer la beauté éphémère des fleurs. Cette pratique remonte à plus de mille ans et symbolise la beauté, la fragilité et le renouvellement.

Aujourd’hui, le cerisier est cultivé partout dans le monde, non seulement pour ses fruits mais aussi pour son aspect ornemental, particulièrement apprécié dans les jardins et les parcs.