Le cerisier Lapins est un hybride issu d’un croisement entre les variétés Van et Stella, développé au Summerland Research Station de la Colombie‑Britannique (Canada) et mis sur le marché en 1983, en hommage à Karlis Lapins. Sélectionné pour allier la qualité gustative du Van et l’autofertilité de la Stella, il se distingue par sa vigueur, sa productivité remarquable et sa résistance au fendillement. Cet arbre produit de très gros fruits rouge foncé à chair ferme, sucrée et juteuse.

Le cerisier Lapins est autofertile, ce qui signifie qu’elle ne nécessite pas de pollinisateur extérieur, et s’avère un excellent pollinisateur pour d’autres cerisiers.

La récolte a lieu fin juin à début juillet, soit environ deux semaines après la variété Bing, ce qui en fait une variété de saison moyenne à tardive.

Le cerisier est un arbre fruitier dont l’histoire remonte à la préhistoire, bien avant sa domestication. Des recherches paléo-botanique montrent que des espèces sauvages de cerisiers existaient déjà il y a des millions d’années.

Les premières traces de culture du cerisier remontent à la Mésopotamie et à l’Antiquité, où les Grecs et les Romains l’ont largement répandu autour de la Méditerranée. Les Romains, en particulier, ont joué un rôle clé dans la diffusion du cerisier en Europe grâce à leurs échanges commerciaux et leurs conquêtes.

On estime qu’il existe plus de 1 000 variétés de cerisiers cultivées dans le monde.

En Asie, notamment au Japon, le cerisier a acquis une signification culturelle très forte. Le sakura, ou cerisier japonais, est célébré chaque printemps lors du hanami, une tradition qui consiste à admirer la beauté éphémère des fleurs. Cette pratique remonte à plus de mille ans et symbolise la beauté, la fragilité et le renouvellement.

Aujourd’hui, le cerisier est cultivé partout dans le monde, non seulement pour ses fruits mais aussi pour son aspect ornemental, particulièrement apprécié dans les jardins et les parcs.