Le cerisier Napoléon (ou Bigarreau Napoléon) est une variété ancienne d’origine européenne. Introduite vers le XIXᵉ siècle, elle se distingue par son arbre vigoureux et productif. Les fruits se reconnaissent à leur peau bicolore : d’abord jaune crème, elle vire au rose et au rouge rosé à maturité. Ce contraste visuel annonce une chair ferme, croquante et juteuse à la saveur sucrée et légèrement acidulée.

Le cerisier Napoléon n’est pas autofertile, il nécessite la présence d’autres bigarreaux tels que Burlat, Van ou Géant d’Hedelfingent.

On récolte les cerises de fin juin à début juillet.

Le cerisier est un arbre fruitier dont l’histoire remonte à la préhistoire, bien avant sa domestication. Des recherches paléo-botanique montrent que des espèces sauvages de cerisiers existaient déjà il y a des millions d’années.

Les premières traces de culture du cerisier remontent à la Mésopotamie et à l’Antiquité, où les Grecs et les Romains l’ont largement répandu autour de la Méditerranée. Les Romains, en particulier, ont joué un rôle clé dans la diffusion du cerisier en Europe grâce à leurs échanges commerciaux et leurs conquêtes.

On estime qu’il existe plus de 1 000 variétés de cerisiers cultivées dans le monde.

En Asie, notamment au Japon, le cerisier a acquis une signification culturelle très forte. Le sakura, ou cerisier japonais, est célébré chaque printemps lors du hanami, une tradition qui consiste à admirer la beauté éphémère des fleurs. Cette pratique remonte à plus de mille ans et symbolise la beauté, la fragilité et le renouvellement.

Aujourd’hui, le cerisier est cultivé partout dans le monde, non seulement pour ses fruits mais aussi pour son aspect ornemental, particulièrement apprécié dans les jardins et les parcs.